La cérémonie funèbre des obsèques du Commandant
Fatoumata Koné de la Direction des Transmissions, des Télécommunications et de
l’Informatique des Armées (DTTIA) ont eu lieu, le mercredi 02 août 2023, à la
Place d’Armes du Génie militaire.
Elle s’est déroulée en présence du Chef
d’Etat-Major Général Adjoint des Armées, le Général de Brigade Ousmane Wélé,
des Chefs d’Etat-Major et Directeurs de Services, des membres de sa
famille, de ses proches, de ses collaborateurs et l’ensemble des Forces de
Défense et de Sécurité (FDS), des autorités administratives, religieuses et
coutumières de Bamako et de Kati.
Le Feu
Commandant Fatoumata Koné qui est né le 1er janvier1964 à Bamako a
fréquenté le lycée Notre Dame du Niger de Bamako de 1983-1986 pour décrocher le
baccalauréat en série Sciences Biologiques.
Par la suite,
l’Officier a été incorporé dans l’Armée le 19 mai 1986 comme engagé volontaire
avec rang de Soldat de 2ème Classe de la formation commune de base.
Le Fu Commandant a, par la suite, reçu les affectations suivantes, de la 341ème
CSTG en 1987, au 312ème CTA en août 1987, puis à la 512ème
CIM et détaché au PRM de l’Armée de Terre pour compter du 1er
novembre 1995.
De l’Armée de
Terre, le Feu Commandant a été affecté à la Direction des Transmissions et des
Télécommunications des Armées (DTTA). Détaché à la SOTELMA en 1999, nommé Chef
de Section Exploitation Téléphonique et Satellitaire de la DTTA en 2009, il a
été détaché à de la Direction de la Sécurité Militaire (DSM) en 2017. En mars
2021, il a été reversé à son corps d’origine, à la DTTIA, avant d’être nommée
Chef de Division Recrutement, Formation et Emploi à compter du 19 juin 2023.
Jeune Soldat,
intègre, rigoureux, très admiré de ses collaborateurs, soucieux de toujours
mieux servir, il effectua les formations et stages de qualifications de CAT1
Transmissions de 1987 à 1988, de CAT2 Transmissions de 1989 à 1990, CIA
spécial, session décembre 1993, CT1 et 2 en Installation d’abonnés à l’Ecole
Supérieure d’Application des Transmissions de Rennes (France) en 1996 et 1998,
de Cours d’Ingénieur en Radio Communication à l’Université des Sciences de
Technologie de l’Armée Populaire de Chine, de 2009 à 2010, de Cours d’Ingénieur
en Maintenance des Equipements de Communication Filaire, avec mention
honorable, à l’Université des Sciences et Technologies de l’Armée Populaire de
Chine de 2013 à 2014.
Le Feu
Commandant Koné a suivi a également un stage de Renseignement Junior au Centre
de Formation Interarmées de Renseignement (CFIAR) à Strasbourg en France en
2018.
L’Officier, une
référence, qui est monté en grade au sein des Forces Armées Maliennes, de
Caporal en janvier 1988, Sergent 1990, Sergent-Chef 1994, au grade Adjudant en
1998, puis Adjudant-Chef le 1er avril 2003, Sous-lieutenant en
octobre 2007, Lieutenant puis Capitaine et Commandant à partir du 1er
janvier 2019., est titulaire du diplômé de l’Ecole d’Etat-Major de Bamako en
2020.
Militaire engagé
et dévoué, il participa en 1994 à l’opération FASSO à Tombouctou, où il a été
le seul personnel féminin engagé sur sa propre demande, en qualité d’opérateur
radio. Il a également été engagé dans la Mission d’Observation militaire des
Nations Unies pour la Stabilisation en République Démocratique du Congo
(MONUSCO) de 2021 à 2022. S’étant bien illustré par sa bravoure et son
dévouement, il a été décoré de la médaille commémorative de campagne en 1996 et
de la médaille des Nations Unies en 2022.
Sa fille, Joséphine
Berthé retient d’elle une femme forte, une mère aimable, dévouée pour son
travail. L’orpheline n’a pas manqué de remercier les parents, proches, amis,
collaborateurs et les Forces de Défense et de Sécurité pour leur présence
massive et soutien de tout bord à cette douloureuse circonstance.
Quant à son
promotionnaire, le Lieutenant-colonel, Abdouramane Traoré, Directeur Régional
de la DTTIA à Kati, le Feu Commandant Fatoumata Koné était affable, adorable,
attentionné à l’amitié avec ses classes et promotionnaires.
« Au cours de nos différentes réunions, son absence était facilement
remarquée par la timidité des uns et autres, elle taquinait tout le
monde » a-t-il révélé. Selon lui, sur le
plan professionnel, il tenait le métier d’armes à cœur jusqu’à s’auto-désigné
pour une mission très difficile de la DSM.
Le brave
Officier qui repose désormais au cimetière d’Hamdallaye, laisse derrière lui un
veuf, une orpheline, des parents, des amis et des compagnons inconsolables.
Dors en Paix
Officier. Garde – à Vous !