Les travaux du 8ème congrès de la
Médecine Militaire du Mali se sont ouverts le jeudi 12 octobre 2023, à l’Ecole
de Maintien de la Paix Alioune Blondin Bèye, sous la présidence du Secrétaire
Général du Ministère de la Défense et des Anciens Combattants, le Général
Sidiki Samaké. Les travaux étaient coordonnés par la Société Malienne de
Médecine Militaire et la Direction Centrale des Services de Santé des Armées.
La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence des
ministres de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, de la
Santé et du Développement Social, du directeur de la DCSSA et des agents de
santé des pays amis.
Le thème retenu
est « affections thromboembolique ». Selon les organisateurs de cet évènement, le choix de ce thème n’est pas fortuit, car il s’agit d’un
sujet transversal intéressant tous les domaines de la médecine. En plus de ce
thème, d’autres sous thèmes seront également débattus, notamment les maladies
tropicales négligées, les hépatopathies, la médecine dentaire en milieu
militaire, des sessions pour les paramédicaux, ainsi que l’aptitude et la
sélection lors du recrutement dans l’armée.
Le président de
la SoMaMeM, le Colonel Major Madani Ouologuème a, à l’entame de ses propos,
noté que cette rencontre de trois jours permettra aux participants de partager
les expériences dans divers domaines de la médecine moderne. Il a indiqué que
le stress-post-traumatique, la dépression sont, entre autres, les problèmes
causés par les crises sécuritaires auxquels les systèmes sanitaires sont
souvent confrontés. Selon lui, pour
pallier à ce problème, une bonne préparation des personnels médicaux afin
d’assurer la meilleure gestion de ces situations est importante.
Le Secrétaire
Général du ministère de la Défense et des Anciens Combattants, le Général de
Division Sidiki Samaké a, pour sa part, précisé que la sécurité des populations
et de leurs biens constitue le premier axe stratégique de toutes les autorités
de la Transition.
Le SEGAL a,
d’autre part, souligné la nécessité d’apporter un soutien indéfectible aux
personnels de la santé pour que ces derniers puissent préserver la capacité
opérationnelle des unités engagées sur le terrain. Selon lui, le renforcement
du potentiel sanitaire passe nécessairement par la création et le maintien des
environnements et infrastructures adaptées. Toutes choses qui justifient la
construction en cours d’un hôpital militaire de référence. Le Général de
Division Samaké a déclaré que le gouvernement dans sa dynamique de lutte
implacable contre les fléaux de tout genre, trouve ce thème très salutaire.
Le Secrétaire Général,
le Général de Division Sidiki Samaké a chaleureusement salué les représentants
des pays voisins tout en nourrissant l’espoir que cette rencontre puisse
trouver des solutions idoines et durables aux problèmes sanitaires dans les
pays ouest-africains.
Le Directeur
Central des Services de Santé des Armées le Colonel Major Guédiouma Dembélé a,
pour ce qui le concerne, souligné qu’en cette période difficile de l’histoire
du Mali, la médecine militaire exécute avec ferveur, dévouement et abnégation
ses devoirs régaliens. Il a réaffirmé la disponibilité constante et permanente
de sa structure aux côtés de la SoMaMeM et militaires tous confondus.
Le Colonel major
Dembélé a rappelé que cette rencontre démontre la volonté des femmes et hommes
qui se sont donnés comme tâche de soutenir les troupes en matière de santé. Il
a rappelé que ces journées représentent un excellent outil de renforcement de
la capacité du personnel soignant des armées, mais aussi un raffermissement de
partenariat civilo-militaire dans le domaine de la recherche et de
l’enseignement.
Le ministre de
la Santé et du Développement Social, le Colonel Assan Badiallo Touré a souligné
que la construction en cours d’un Hôpital militaire de référence en est la
parfaite illustration. Avant de préciser qu’il répondra à l’essentiel des
besoins qui se posent aux services de Santé des Armées dans l’accomplissement
de leurs missions. Ce congrès est un cadre idoine de formation continue
indispensable aux professionnels de la santé pour ne pas rester en marge de l’évolution
scientifique et technique.
ADC Nassoun FANE
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