Opération KELETIGUI 1 : L’opération militaire en phase avec les actions humanitaires

Le GTIA KELETIGUI 1 avec à sa tête son commandant en second, le Colonel Seydou Bassirou Niangado vient de boucler un périple d’une semaine de Nara à Banamba. Au cours de cette mission qui s’est déroulée du 22 au 30 avril 2022, les éléments ont effectué des patrouilles, des tirs d’artillerie, des reconnaissances offensives dans les différentes bases temporaires des terroristes. Grâce à la combinaison de feux et de mouvements, 16 terroristes ont été neutralisés, huit (08) autres interpellés suite à la destruction de plusieurs de leurs bases se trouvant dans des localités comme Kimo, Sirahoma, colline de Tola, Troungalé-wèrè, Sebenikele, Gounguèlè-wèrè. Du matériel de guerre a été également saisi.

Au-delà de ces opérations militaires, la patrouille a mené des actions civilo-militaires et de l’aide médicale à l’endroit des populations en faisant un don de 3 tonnes de vivres aux habitants de Donkè, un village peulh situé à une dizaine de km au sud-est de Mourdiah, et de Goundégué wèrè. Ces vivres sont une initiative des FAMa dont le souci majeur est d’assister les populations. Après la donation de vivres, s’en sont suivis les consultations gratuites et les dons de produits pharmaceutiques aux populations de Bamadiougou.

Un des notables de Bamadiougu a déclaré que les habitants de son village étaient vraiment dans le besoin sanitaire faute de médicaments et d'insuffisance d’infirmiers dans le village. Grâce à ces gestes des FAMa, beaucoup de personnes vont recouvrer la santé, s’est-il réjoui. Il finit ses propos en exprimant tout son satisfecit et sa disponibilité pour aider les Forces de Défense et Sécurité à accomplir leur mission régalienne.

Selon le chef de mission, le Colonel Niangado, l’un des objectifs phares de la mission est de jeter les bases d’un retour rapide à la stabilité et le vivre ensemble entre les populations elles-mêmes d’une part, et d’autre part, établir une relation de confiance entre ces dernières et les FAMa. Pour atteindre cet objectif, le bruit des armes seul ne saura endiguer ce problème d’insécurité et faire sortir les populations de cette ornière, a-t-il soutenu. C’est dans cet ordre d’idée que ces activités humanitaires ont été posées. Pour lui, c’est à ce prix que les FAMa pourront gagner cette guerre et conquérir le cœur et l’esprit des personnes qui sont dans le terrorisme malgré elles-mêmes. Et c’est pourquoi, poursuit-il, il est important que les opérations militaires soient suivies d’actions civilo militaires.